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L’AGONIE D’UN EMPIRE

Je réitère l’épithète pour la pierre tombale à préparer :

«Empire des Banques – 1773-2024»

Pour avancer une hypothèse crédible sur l’importance réelle des événements en cours en mars 2022, il devient incontournable de spéculer. Même en reposant une théorie sur un lot saturé de factuel, tout auteur en vient irrémédiablement à buter sur des points de suspension barbelés indéfinis, qu’il faudra lier en spéculant à partir d’une logique de méninges. Il faut aussi adapter cette hypothèse sur une compréhension globale du système géopolitique toujours en mouvance, parce que nous sommes enfermés dans une bulle d’ignorance sous vide, où l’ensemble des informations cruciales est simplement biffé des documents, rapports et médias. Notre réalité est encore pire : comme Vladimir Poutine l’a si justement rebaptisée lors de sa première allocution publique expliquant le coup du blitzkrieg en Ukraine, notre bulle s’appelle aussi «l’empire du mensonge», ce qui fait même douter du soi-disant factuel qu’on nous livre. Comme pièce à conviction, je rappelle la conclusion d’un de mes articles (About Trump/À propos de Trump), sorti 6 mois avant la Grande Plandémie :

«Le monde changera radicalement entre 2020 et 2024. Le deuxième et dernier mandat de Trump coïncide avec le dernier mandat de Poutine en tant que Président de la Russie. Il se peut qu’il n’y ait pas une autre coïncidence comme celle-ci avant très longtemps, et les deux savent que c’est maintenant, ou peut-être jamais. Ensemble, ils doivent mettre fin à l’OTAN, à Swift, et l’Union Européenne devrait s’effondrer. Le terrorisme et le réchauffement climatique anthropique sauteront dans le tourbillon et disparaitront avec leurs créateurs. Trump devra drainer le marais de la CIA et du Pentagone et nationaliser la Réserve Fédérale. Avec Xi et Modi, ils pourraient mettre un terme définitif à l’ingérence des banques privées dans les affaires publiques, en refusant de payer un seul sou de leurs dettes, et refondre l’économie mondiale en se tournant vers les monnaies nationales produites par les gouvernements, et les banques privées tomberont comme des dominos

Sans que personne ne le verbalise jamais officiellement, tous les signes étaient là pour anticiper une lutte finale entre les leaders nationalistes contre la clique globaliste des banquiers de Davos, dirigée par les banques internationales, les multinationales et autres ploutocrates qui considèrent que l’humanité est constituée aux trois-quarts de bouches inutiles à nourrir. Bien sûr, Trump n’est plus là qu’en soutien moral, mais indépendamment qu’il revienne ou non, il apparait maintenant probable que Poutine et Xi, avec le soutien de plusieurs acteurs importants comme Modi, Bolsonaro, l’Arabie saoudite et l’Iran, dirigent le mondialisme vers son crépuscule. Avec ce que le Forum de Davos, organisme porte-parole des banquiers centraux, préparait pour l’humanité en termes de destruction économique; anéantissement des droits et libertés, surveillance totalitaire et déshumanisation, le plus tôt sera le mieux. Ce n’est jamais une bonne idée de laisser les fous en charge de l’asile.

PETIT RAPPEL

Depuis les événements de 2008 en Géorgie et encore plus ceux de Libye et Syrie à partir de 2011, Vladimir Poutine a enfin compris qu’il ne peut rien espérer des mondialistes, pour qui les politiciens sont des marionnettes interchangeables leur permettant de contrôler l’économie des pays. Vladimir a longtemps rêvé, mais il sait maintenant que la souveraineté de la Russie ne sera jamais respectée. Il s’est donc évertué à partir de cette épiphanie de réalisme à semer des graines, dont la moisson viendrait dissoudre et désintégrer leur empire.

  • Monter un arsenal russe offensif et défensif invincible
  • Stopper l’agrandissement d’Israël en Syrie
  • Sortir les nations productrices de pétrole de leurs griffes avides
  • Contrôler le marché des énergies
  • Appuyer la Chine dans ses projets économiques trans-eurasien de route de la soie et coopération de Shanghai;
  • Créer la BRICS avec 4 joueurs majeurs internationaux
  • Créer un internet et système de paiements bancaires internes

Oh, et acheter de l’or, beaucoup d’or, et attendre que Sergei Glazyev nous explique pourquoi. L’idéologie commune «d’échanges économiques entre nations autonomes» plait à plusieurs nations, qui s’y joindront tôt ou tard. Avec le temps, le jardin de Vlad a poussé et en Ukraine vint le temps des moissons.

LE PLAN B

Avec la Grande Plandémie de 2020-2022, l’empire du mensonge inaugurait son plan d’installation du totalitarisme technocratique sanitaire et climatique, mâté de communisme aussi gris qu’austère, qui doit s’échelonner en quelques étapes pour culminer en 2030, avec l’implantation de l’Agenda 2030, truffé de villes mornes soi-disant intelligentes, de trains électriques grandeur nature, d’éoliennes de Don Quichotte et d’identités numériques à la Spock, pour s’assurer de l’obéissance de tous et chacun, en liant votre bon comportement et vos crédits-carbone à l’accès conditionnel à votre compte en banque de monnaie virtuelle. Bref, les pièces détachées dont on construit les cauchemars. Cette obéissance, conditionnée par le port du masque et autres mesures débiles pendant 2 ans, est essentielle au succès du Grand Reset, ou de la Grande Réinitialisation du Dr Schwab, qui comporte trop de changements socio-économiques profonds pour que les peuples y consentent volontairement. Personne n’aspire à vivre dans une grisaille d’hyper-surveillance, sans liberté et condamné à de faux vaccins et du vrai micro-puçage allant dans un crescendo déshumanisant, qui ne plaira qu’à Schwab et aux autres vieillards détraqués déguisés en seigneurs Siths.

Le Plan A ayant lentement dérapé en coronacircus, grâce à ses nombreux scientifiques dissidents que les médias et réseaux sociaux ont dû censurer pour maintenir la fable absurde de la pandémie mondiale, car ces scientifiques arrivaient avec leurs connaissances, leurs études et leurs statistiques démolissant absolument tout du narratif Covid. Des tests PCR jusqu’aux thérapies géniques expérimentales à ARN messager aussi nocives qu’inefficaces, en passant par les filtres à café collés au sud du visage; tout sonnait faux. Ni les passeports sanitaires, ni la déchéance économique fort incomplète, ni la réalité des campagnes de vaccination n’ont atteints leurs objectifs et lorsque les gens ont cessé de croire en leurs variants imaginaires, il fallait passer au Plan B : la guerre mondiale.

Ça parait drastique à vos yeux? Sachez que la Russie et la Chine sont devenus avec le temps plus que des petits cailloux dans le soulier, ils sont devenus des rocs de Gibraltar dans la soupe mondialiste. Face à la création d’un monde bipolaire, un grandiose gouvernement mondial technocrate devient impossible. La rationalisation des dettes nationales pour un grand reset est évanescente; au pire, une poignée de pays occidentaux pourrait se taper un petit reset entre eux, question d’asservir quelques peuples.

Ceux-ci sont faciles à reconnaitre, puisque des ex banquiers ou ex récipiendaires du Young Global Leader du Forum de Davos y sévissent comme président ou premier ministre : France, Italie, Allemagne, Suisse, Belgique, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande, et quelques autres néo-républiques bananières sans grande importance géopolitique, bien qu’ils essaient de s’auto-convaincre du contraire. Comme au tennis, le quatuor Chine, Russie, États-Unis et Inde joue le match, et les autres ne font qu’attendre le résultat. Personne n’a jamais mieux personnifié la grenouille de la fable qui voulait avoir l’air d’un bœuf que Macron et Trudeau, les 2 de pique et de trèfle du jeu. Par contre, pour la monnaie unique et la refonte des dettes, ça ne peut fonctionner que si tout le monde embarque sur la croisière. Or, Chine et Russie sont pour le moins réfractaires. Pour les mondialistes, ces superpuissances militaire et économique sont devenues des ennemis à arrêter, morts ou vifs.

LE HIC

L’armée au service des banques occidentales, l’OTAN, sait trop bien qu’elle ne gagnera jamais une guerre conventionnelle contre la Russie, d’autant plus que la Chine supporte maintenant de manière indéfectible son partenaire eurasien. Le sénile Biden s’est d’ailleurs mis à marmonner sur le New World Order qu’il souhaite diriger, au lendemain d’un appel où il s’est fait dire par Xi qu’il ne trahirait pas son nouveau meilleur ami. Les navires de l’OTAN sont devenus des canards flottants pour les missiles hypersoniques russes, les troupes terrestres de l’OTAN désorientées par le brouillage de Mourmansk seraient aplaties par l’artillerie et les Sukhoïs hyper performants, alors que leurs propres Tomahawks, Cruises et les risibles F-35 seraient cueillis par des s-400 et s-500 défensifs potentiellement infaillibles. Avec un budget 15 fois plus petit que celui de l’OTAN, la Russie a gagné la guerre technologique, et malgré son budget d’un trillion de dollars annuel, l’OTAN aurait l’air d’un nain de jardin sur un champ de bataille. Mais puisqu’il faut absolument anéantir cette superpuissance militaire, les globalistes pouvaient encore lancer une guerre conventionnelle en menaçant la Russie du spectre nucléaire, pour le moment où ça tournerait au vinaigre, soit quelques semaines après le début d’un conflit. Il faut comprendre qu’avec leurs missiles balistiques désuets dans un monde hypersonique, l’Occident accuse un retard considérable pour pouvoir menacer un pays ceinturé de systèmes défensifs infranchissables, à moins que ces missiles désuets soient tirés de trop près pour empêcher la défense russe de réagir. Et c’est exactement ce pourquoi l’OTAN voulait accueillir l’Ukraine en ses rangs, pour placer des missiles à quelques minutes de Moscou. Les médias, mainstreams comme indépendants, vous donneront 100 explications différentes pour le début de cette guerre en Ukraine, mais la vraie raison est bien là : en biffant l’option Ukraine pour les missiles de l’OTAN, la Russie est maintenant assurée de gagner une guerre conventionnelle, et possiblement de survivre à un échange nucléaire, ce qui ne saurait être le cas de plusieurs capitales occidentales où tomberaient les Sarmats et Avangard, des engins de l’enfer que rien ne peut arrêter. Pour les patrons de l’OTAN, le temps est venu de s’auto-questionner sur sa propre pertinence.

Selon sa vieille habitude, Vladimir Poutine a gagné le second match par échec et mat : en envahissant l’Ukraine, il a potentiellement mis fin à la possibilité de déclencher une 3ème guerre mondiale, ayant bloqué toutes les issues favorables à la clique mondialiste. Oh, ils sont assez détraqués pour essayer quand même et la planète en pâtirait, mais l’issue serait la même.

D’ailleurs aujourd’hui, la panique dans les médias est à la hauteur du désarroi des mécréants ploutocrates, pour qui rien ne va plus. Le monde est en train de leur glisser des mains. Ils ont endetté des pays qui ne peuvent plus repayer, et font des cauchemars sur un reset partiel quasi impossible à mettre en action, dont les USA semblent s’éloigner. Pire, leurs marionnettes politiques ont tellement poussé le plan A qu’elles sont exposées au grand jour, alors que la réalité plandémique pisse de partout, comme un barrage fissuré qui gronde. Tout ce que ça prendrait serait le retour de Trump, comme Aragorn est revenu pour achever Mordor, et la seule ré-initialisation serait celle de l’arnaque de la création monétaire actuelle, plutôt que de nos vies. Ils rêvaient de plonger l’humanité dans le roman «1984» d’Orwell, mais les Young Global Leaders risquent maintenant la perpétuité à la CPI. Même le tsunami de sanctions post-invasion revient les engloutir, puisqu’elles n’ont comme seul effet réel d’accélérer la refonte économique et géopolitique du monde, qui s’agglutine maintenant autour de l’axe Russie-Chine, dont les projets ne sont pas impériaux, pas meurtriers, et favorisent l’homme à l’androïde.

Sergei Glazyev est l’économiste le plus nationaliste de la Russie, et il cherche à défaire tout lien entre la banque centrale russe et les mondialistes depuis plusieurs années. Il sert de conseiller spécial en économie pour Vladimir Poutine, qui vient de le remettre à l’avant-plan de décisions devenues cruciales avec le déroulement des événements. J’en réfère donc à un article qui vient directement de Glazyev, élagué pour des besoins de clarification :

Depuis le début de la campagne militaire en Ukraine, la gestion de l’économie russe est passée sur le pied de guerre. L‘escalade des sanctions des États-Unis et de l’Union Européenne vise à confisquer les actifs de la Banque centrale et à détruire tous les liens financiers entre la Russie et l’Occident. Nous devons créer notre propre espace d’échange et des mécanismes de tarification du rouble pour les marchandises produites en excès ici. Inviter les partenaires en Asie à introduire une monnaie mondiale de paiement et de règlement basée sur l’indice des monnaies nationales et des biens échangés. Créer une large coalition internationale pour la restauration des normes du droit international, y compris les normes de l’OMC et du FMI, que les responsables occidentaux des sanctions violent sans vergogne avec leurs sanctions et leurs guerres commerciales. Les sanctions américaines sont l’agonie du système économique mondial impérial sortant, basé sur l’usage de la force. Afin de minimiser les dangers qui y sont associés, il est nécessaire d’accélérer la formation d’un nouvel ordre économique mondial – intégral – qui rétablisse le droit international, la souveraineté nationale, l’égalité des pays, la diversité des modèles économiques nationaux, les principes d’avantage mutuel et de volontariat.

C’est comme si Sergei sortait de la tête de Vlad, qui répète cette dernière phrase comme un mantra depuis 2008. Une semaine plus tard, l’Union Économique Eurasienne (UEE), qui comprend la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Biélorussie et l’Arménie, de concert avec la Chine, a convenu du mécanisme d’un système monétaire et financier international indépendant. L’idée vient évidemment de Glazyev, qui a vu arriver la pression financière occidentale sur Moscou des années-lumière avant les autres. Le système eurasien serait basé sur une nouvelle monnaie internationale, sans un doute un DTS remodelé sur la technologie blockchain, adossé à l’or et aux ressources, et calculé comme un indice des monnaies nationales des pays participants, ainsi que des valeurs des matières premières. Le système est appelé à devenir une alternative léthale au dollar américain, car l’UEE pourrait attirer non seulement les pays qui ont rejoint la BRICS, mais aussi une foule de pays comme l’Iran, l’Irak, la Syrie, le Liban et maintenant, l’Arabie saoudite. Et ça ne fait que commencer, tout le monde réclamera bientôt sa liberté économique et son autonomie politique. Plutôt que d’opter pour le néant technocratique de Davos, ils seront tous tentés de couper le cordon avec les banques occidentales, mais en laissant leur dette avec la corde aux créanciers. Le dollar américain et l’hégémonie impériale sont désormais en perdition.

Pour le muscle de l’Empire des Banques, les États-Unis, le déplacement vers un Eurasian World Order n‘est pas envisageable, et ils sont prêts à sacrifier tous leurs alliés pour garder l’hégémonie. Le divorce entre les USA, qui veulent imposer des sanctions excessives, et l’Europe, totalement dépendante des énergies russes et donc, souffrant de ces sanctions, est en cours. Alors qu’ils semblaient d’abord poursuivre le plan du Reset, la réalité est revenue hanter les gouvernements mondialistes, qui semblent vouloir travailler avec la Russie par la porte arrière. L’Europe ne peut pas remplacer le pétrole, le charbon et le gaz russes, sans parler des engrais, du blé, du nickel, du bois, de l’uranium et de presque toutes les matières premières. Nos gouvernements doivent trouver ces items essentiels, sinon on leur montrera la porte par les élections ou la force. Fin de partie, alors que Vlad dit qu’il honorera chaque contrat, tant que tout soit maintenant payé en roubles, et il ajoute qu’ils peuvent avoir 5000 roubles pour un gramme d’or. La Russie pousse sa banque centrale vers la nationalisation en revenant à l’étalon-or, mettant fin au cycle des stratagèmes lucratifs sans valeur. La Russie ne veut d’ailleurs plus voir un seul dollar.

Dès qu’elles accepteront leur défaite et l’impossibilité de renverser la tendance, les banques internationales comme le FMI, la Banque Mondiale, la BRI et autres instruments de contrôle économique lutteront pour une place dans le monde d’après. Ce n’est qu’une question de temps avant que le bloc occidental ait épuisé toute solution, et se disloque au bout de ses lézardes qui se fissurent au fil des ans. Cher et impuissant, l’OTAN achève. L’UE est désunie, asymétrique, et son fonctionnement méta-démocratique va rendre les schengeniens désuets dans un monde de nationalistes qui collaborent entre eux pour la prospérité et la paix. Le système SWIFT commence à tousser du sang. Le dollar part en inflation, et hyperinflation si personne ne prend les commandes. Pour survivre économiquement dans un monde réel où le pétrole ne voit pas un succédané en l’électricité qui ne propulse ni cargo ni avion, il faudra faire preuve de beaucoup plus d’humilité et accepter de collaborer plutôt que de dominer. Et si l’Eurasian World Order n’avait vraiment rien d’impérialiste? Pourrait s’en suivre un âge d’or pour l’humanité, après des siècles de guano globaliste sur lequel l’humanité n’a fait que déraper.

Il ne restera qu’une lutte, la plus glorieuse d’entre toutes : que les peuples se libèrent des gouvernements dominateurs, pour une refonte systémique vers des gouvernements qui travaillent réellement pour le peuple. Et cette lutte-là concernera autant les Chinois et les Russes, que les Américains, Français ou Canadiens. Pendant la plandémie, certaines régions de Russie ont imité les dictateurs occidentaux en imposant un passeport sanitaire, et on ne sait pas trop jusqu’où veut aller la Chine avec la première génération de son crédit social caché dans des codes QR. Même si ce système n’est pas aussi orwéllien que nos médias veulent nous le faire croire, il reste inacceptable. Les gouvernements doivent travailler pour la population, qui doit jeter dans une poubelle sans fond les plans détraqués d’identité numérique, de reconnaissance faciale, de chipping, de modification du génome, d’implantations neurologiques, de vaccinations inutiles, et de tout ce qui n’avantage pas l’individu. Tout ce qui l’empêche de vivre sa vie comme il l’entend. Tout ce qui entrave sa liberté.

Bref, tout est à refaire, mais dans un monde de nationalistes où l’auto-détermination serait respectée, tout est possible.

Mais je spécule, encore.

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